"C'est pourquoi je souhaite intervenir à propos de la subvention accordée à la jeunesse sportive algérienne.
Cette ligne de la délibération me conduit à faire part au Conseil d'un ensemble de petits faits qui peuvent être des clignotants d'une évolution inquiétante.
Le premier exemple a été le dépôt de gerbes le 11 novembre par 2 jeunes filles qui témoignaient par leur costume de leur appartenance musulmane…
Je me suis toujours senti très proche de mes camarades anciens combattants de souche nord-africaine et il m'a toujours paru naturel que l'armée prenne en compte les convictions religieuses de certains d'entre eux.
Dans le cas présent, je ne suis pas sûr que l'hommage aux anciens combattants n'ait pas cédé la place à un prosélytisme religieux.
Le deuxième exemple est marqué par l'installation d'une dizaine de bennes pour recueillir les carcasses de moutons sacrifiés à l'occasion de l'Aïd El Kebir.
Je comprends les raisons sanitaires de ce choix.
Je regrette de voir se multiplier les signes traduisant la montée en puissance d'une communauté imposant dans un pays de culture chrétienne les règles de l'Islam.
C'est dans ce contexte que le nom de l'association de la "jeunesse sportive algérienne" nous a interpellé Mme Bonnave et moi-même.
Il est bon de se rappeler ses racines et les associations expriment naturellement ces diversités et ces attachements au pays d'origine, mais en pensant aux associations déjà existantes, je préférerais que nous financions des associations franco-algériennes marquant à la fois l'attachement à ses racines et l'appartenance à la communauté nationale d'accueil, que l'on respecte à travers ses lois, son drapeau, son hymne national.
Ces observations faites et en pensant que le sport est une activité saine quand il ne vire pas au sport spectacle, nous voterons l'ensemble de la délibération y compris la subvention à l'association sportive algérienne".
Cette ligne de la délibération me conduit à faire part au Conseil d'un ensemble de petits faits qui peuvent être des clignotants d'une évolution inquiétante.
Le premier exemple a été le dépôt de gerbes le 11 novembre par 2 jeunes filles qui témoignaient par leur costume de leur appartenance musulmane…
Je me suis toujours senti très proche de mes camarades anciens combattants de souche nord-africaine et il m'a toujours paru naturel que l'armée prenne en compte les convictions religieuses de certains d'entre eux.
Dans le cas présent, je ne suis pas sûr que l'hommage aux anciens combattants n'ait pas cédé la place à un prosélytisme religieux.
Le deuxième exemple est marqué par l'installation d'une dizaine de bennes pour recueillir les carcasses de moutons sacrifiés à l'occasion de l'Aïd El Kebir.
Je comprends les raisons sanitaires de ce choix.
Je regrette de voir se multiplier les signes traduisant la montée en puissance d'une communauté imposant dans un pays de culture chrétienne les règles de l'Islam.
C'est dans ce contexte que le nom de l'association de la "jeunesse sportive algérienne" nous a interpellé Mme Bonnave et moi-même.
Il est bon de se rappeler ses racines et les associations expriment naturellement ces diversités et ces attachements au pays d'origine, mais en pensant aux associations déjà existantes, je préférerais que nous financions des associations franco-algériennes marquant à la fois l'attachement à ses racines et l'appartenance à la communauté nationale d'accueil, que l'on respecte à travers ses lois, son drapeau, son hymne national.
Ces observations faites et en pensant que le sport est une activité saine quand il ne vire pas au sport spectacle, nous voterons l'ensemble de la délibération y compris la subvention à l'association sportive algérienne".